Aménager le terrain

🌱 Ceci est une ébauche de nos inspirations et de nos observations sur ce terrain qui va nous être mis à disposition. 🌱
Cela permettra de vous inspirer de nos réflexions pour vous lancer dans la permaculture

1 – Analyse et observation

1.1 – Topographie du terrain
Le terrain est bien exposé, propre, plat, rectangulaire.

1.2 – Historique du terrain
Dans notre cas, cela fait plusieurs décennies qu’il est cultivé (vous pouvez suivre l’historique du terrain sur ce site : https://remonterletemps.ign.fr/ ).

1.3 – Biodiversité
Nous avons noté des trous caractéristiques de la présence de rongeurs (d’où l’importance de prévoir des nichoirs pour attirer les  rapaces).

1.4 – Présence d’eau
Il n’y a pas d’eau en surface, des tonneaux d’eau seront installés pour récupérer l’eau de pluie.

1.5 – Analyse biologique du sol
Différents tests peuvent être réalisés pour analyser le sol:
– Analyse de la granulométrie du terrain sur 3 ou 4 zones du terrain
– Le test du bocal consiste à prendre un échantillon de terre, le mettre dans un bocal avec une  certaine quantité d’eau puis observer
– Le test de la population de verre de terre avec de la moutarde
– Le test du boudin consiste à faire un boudin avec la terre pour voir si celle-ci est argileuse

2 – Délimiter le périmètre

Une clôture a été aménagée pour éviter les intrusions sur le terrain et permettre un habitat pour les petits animaux ou les oiseaux.
Quelques idée d’essences : noisetier, sureau, argousier, viorne obier ou lantane, bourdaine, pommier sauvage,  prunellier, genêt à ballet, saule osier taillé en têtards. 
Certains de ces arbustes peuvent avoir un intérêt pour récupérer du bois pour en faire des tuteurs par  exemple. 
Le long des habitations, il est interdit de planter des arbres à moins de 2 mètres
Prévoir aussi le long des clôtures existantes la possibilité de pouvoir faucher les herbes entre les haies et les clôtures

3 – Le design global

L’espace sera partagé en 3 parties principales

– L’accueil (avec un potager accessible à tous)
– Le verger
– La culture

4 – Les premières étapes à court terme

Planter des arbres jusqu’au mois de mars.
Prévoir de mettre une bâche d’ensilage sur tout le terrain entre le mois d’avril et le mois de  septembre pour préparer la terre (tuer les mauvaises herbes plus particulièrement les chardons…).
Réaliser des perchoirs à rapaces avec des manches à balais positionné à 3mètres de  hauteur minimum. Nous pouvons aussi réaliser des nichoirs à mésange bleu (ou autres oiseaux) en  bois de palette sur des poteaux de 2 mètres de hauteur. Prévoir 25 mètres entre chaque nichoir. 

5 – Les différents espaces

5.1 – Le verger
Une « forêt » dans le fond du jardin permaculture pour conserver la profondeur et permettre un habitat à la biodiversité. Cet espace sera le plus long à s’étoffer.
Deux possibilités pour planter : 
– soit planter sur bâche (géo-chanvre) 
– soit prévoir de la main d’œuvre pour désherber.

5.2 – Le chemin de promenade
Le chemin de promenade permettra à tout un chacun de se balader pour profiter des différents espaces tout en s’instruisant grâce à des affichages sur la permaculture
3 solutions possibles:
1^er solution : mettre des copeaux de bois 
Avantage : possibilité d’en récupérer 
Inconvénient : il faut en mettre tous les ans 
2^ème solution : mettre un géotextile en chanvre 
Avantage : dure quelques années (renouveler tous les 5ans) 
Inconvénient : prix 
3^ème solution : géo-textile en matière plastique 
Avantage : prix et longévité 
Inconvénient : par vraiment dans l’esprit « permaculture »

5.3 – La serre et le cabanon
Un maraîcher prévoit en moyenne 10% de sa surface agricole sous serre.
Pour Perm’Ateliers, ce sera  moins . La dimension standard est de 8 ou 9 mètres de large.
Prévoir un espace de  stockage dans la serre (pour éviter deux constructions).
Mettre un container ou  bungalow (plus facile en termes de déclaration de travaux).

5.4 – Haies intérieures
Idée d’essences : baies type groseilliers, framboisiers, cassissiers…
Ces arbustes doivent être  accessibles pour faciliter la cueillette.

5.5 – Le compost
Mettre en place un « bac » alimentaire ouvert aux habitants. 
Prévoir aussi la possibilité de faire un compost « en tas » (avec du fumier de cheval par  exemple).